Briques de réemploi
Briques de réemploi
Brique de Boom, brique mécanique, brique de (four de) campagne, klampsteen, paepesteen … autant d’appellations anciennes qui résonnent à nos oreilles de passionnés de la brique.
Alors que l’économie circulaire fait son chemin, la récupération de ces briques anciennes connaît un certain essor. Depuis une dizaine d’années, on assiste en Belgique, à un regain d’intérêt pour les matériaux de réemploi de la part de certains architectes et maîtres d’ouvrage et à l’essor d’une architecture plus contemporaine en briques de récupération. Certes cela reste encore un marché de niche mais la tendance est suffisamment grandissante pour que l’on se penche sur la question du maintien des performances de ces matériaux, des applications dans lesquelles ils peuvent être réemployés et sous quelles conditions.
Les entreprises de déconstruction/récupération consolident leur expérience, qui est un élément très important pour orienter les décisions tant en ce qui concerne la faisabilité technico-économique du démontage des maçonneries anciennes, qu’en ce qui concerne le conseil pour le nouvel usage de ces matériaux récupérés. Pour que le réemploi percole auprès de tous les intervenants du monde de la construction, il faudra cependant augmenter le niveau de confiance envers ces matériaux, notamment en comparaison des matériaux neufs soumis, quant à eux, à un cadre normatif très strict et pour lesquels les caractéristiques déclarées sont très homogènes.
Doit-on avoir le même niveau d’exigence (tests, certification, performances) que pour les matériaux neufs ou doit-on se satisfaire d’une approche plus empirique ? Le débat reste ouvert ... Retrouvez notre article technique complet dédié à cette thématique.
Le numéro 3/2021 de Terre Cuite et Construction s’inscrit dans notre série consacrée aux multiples aspects de la circularité et propose un panel de projets qui mettent en œuvre des briques de récupération dans diverses applications, avec une réutilisation in situ ou ex situ.