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Pour les matériaux de terre cuite, “rien ne perd, tout se crée, tout se transforme”.

Le secteur céramique n’a pas attendu que l’économie circulaire soit le nouveau cheval de bataille de l’Europe et des autorités locales, pour placer la circularité au cœur de son développement et de sa gamme de produits. Etre acteur d’une économie basée sur une utilisation la plus efficiente possible des ressources, prenant en compte les enjeux environnementaux et proposant des matériaux à très longue durée de vie… voici ce qui nous anime !

Les briqueteries et tuileries se situent, pour la plupart, à proximité des gisements d’argile, limitant ainsi considérablement l’impact lié au transport. Les autres matières premières primaires et secondaires entrant dans la composition, proviennent également de sources locales belges ou des pays limitrophes.

Par ailleurs, le secteur s’inscrit dans une approche ‘anti-gaspi’ en captant un maximum de flux de matières qui, sans cela, seraient perdus ou voués à une utilisation moins vertueuse. Citons notamment, l’utilisation des argiles et limons provenant des travaux d’infrastructures. Le processus de fabrication, quant à lui, ne tolère aucune perte de matières premières puisque à chaque étape (moulage, séchage, cuisson), les chutes de production sont systématiquement réintroduites dans le mix de matières premières.

La gestion de l’eau est également optimisée par un système de récupération de l’eau en circuit fermé.

Le séchage et la cuisson des produits de terre cuite font du secteur une industrie intensive en énergie, plus particulièrement en utilisation de gaz naturel. La réduction de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet est au cœur du développement du secteur, engagé dans la transition énergétique. Alors que différentes technologies sont déjà implémentées en matière d’optimisation des installations de production ou de production/utilisation d’électricité renouvelable, le secteur explore actuellement d’autres pistes pour encore réduire l’empreinte énergétique, climatique et environnementale de ses produits.

Le secteur a également amorcé une dématérialisation de ses produits (assurer les mêmes fonctions avec des produits plus fins) qui permet une réduction substantielle de l’utilisation de l’ensemble des ressources.